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ESSOUFFLEMENT ! ESSOUFLEMENT ! DISENT LES UNS . FIN DU MOUVEMENT CRIENT LES AUTRES !

QUE NENNI ! RETOUR AUX SOURCES LE 22 JUIN ET PLUS DE MONDE DANS LES RUES, ALORS QU’EN PENSER ?

lundi 24 janvier 2022

Depuis le 17 novembre 2018, le mouvement dit "des gilets jaunes" est en mouvement avec des hauts et débats. C’est la première fois que nous assistons à un mouvement social d’une durée aussi importante, 7 mois, certes le nombre des participant.e.s c’est un peu tassé, mais cela reste une première pour un mouvement social. Les choix des premiers jours sont restés, pour bon nombre des gilets jaunes la "marque de fabrique" de ce mouvement "pas de chefs et pas de porte-paroles", sans doute par peur de sa récupération, mais aussi par la conscience de s’être fait rouler dans la farine depuis des décennies par les politicien.ne.s de tous poils et par les structures syndicales. Alors que ces protestataires le sont, pour une bonne partie d’entre eux/elles, que de fraîche date. Certains diront que ce n’est plus le mouvement du début, nous nous préférons dire que ce mouvement en s’affrontant à la répression policière et judiciaire de l’Etat, défenseur de l’exploitation et de la marchandisation capitaliste, a dans un temps record compris que leur démocratie n’était pas celle tant décriée à longueur de discours officiels. Que c’était plutôt Marche ou Crève.

Mais revenons à l’essoufflement tant psalmodié par les "grands" médias à longueur d’antenne et par les tenants du pouvoir gouvernemental depuis plusieurs semaines. Et même, le 15 juin, certain.e.s se hasardaient à annoncer la fin du mouvement. Mais le 22 juin, un retour à l’origine est opéré, péages gratuits, ronds points, opération escargot et traditionnelles manifestations du samedi. Oui, bien sûr, nous n’en sommes plus au 17 novembre avec des centaines de milliers de protestataires, mais entre temps, suite à la répression, une morte à Marseille, des milliers de blessé.e.s, des milliers de gardes à vue, des centaines d’années de prison ferme ou avec sursis, des milliers d’euros d’amendes, alors oui ! Il y a moins de monde. "On est là ! On est là ! Et même, si Magron le veux pas, nous on est là, pour l’honneur des travailleur et pour un monde meilleur, même si Magron le veux pas, nous on est là", c’est autre chose que "la police avec nous" des premiers jours.

Mais, enfin pourquoi moins de monde aujourd’hui ? Doit-on se poser la question en ces termes. Nous ne le pensons pas, car pour nous la question serait plutôt à facettes multiples, pourquoi quand les salarié.e.s les plus précaires, les détenteurs des minimas sociaux, les uberisé.e.s, les chômeurs et chômeuses, etc., participent à un mouvement social inédit, les plus organisés d’entre les exploité.e.s ne les soutiennent pas ou peu ? Pourquoi, quand un essai d’auto-organisation, même imparfait montre le bout de son nez, les plus organisés d’entre les exploité.e.s restent dans l’interrogation, alors que pour lever cette interrogation, il suffirait de s’engager, voir insuffler le bien être universel face au bien être national ?

Mais le futur répondra, alors que des attaques rétrogrades se profiles et que l’augmentation des prix se poursuit, nous verrons si les plus organisés d’entre les exploité.e.s seront à même de faire mieux que les gilets jaunes.

Pour répondre, à nos gouvernants et autres médias des informations faussées, vous pouvez voir quelques actualités en pages d’accueil qui montrent , si cela était nécessaire, que pour le mois à venir des rencontres sont prévues en relation directe ou indirecte avec le mouvement dit des "gilets jaunes" et bien sûr toutes ces dates ne sont pas exhaustives.

Le 23 juin 2019

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