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BASTON SOCIAL, EUH NON ! BASTION SOCIAL ?

mercredi 12 janvier 2022

Une des définitions du bastion est "point fort d’une ligne de défense" selon le Larousse, le dictionnaire pas la bière !
Une des définitions du social est "qui se rapporte à une société, à une collectivité humaine considérée comme une entité propre" toujours selon le Larousse, la bière ? Mais non le dictionnaire ! Faut suivre sinon , nous n’allons pas y arriver !

Mais pourquoi vous nous parlez du bastion social ? A d’accord vous ne regardez par FR3 AURA , ni ne lisez face de bouc, non pas celui de la coupe du monde, mais ceusses de l’information de la vraie vie, où du moins ceusses que le bastion social interrogent.

Bon, pour ceusses qui étaient à la plage, ce 12 juillet 2018 a eu lieu dans la capitale auvergnate, autrement dit à Clermont-Ferrand, une manifestation contre l’ouverture d’un local, en centre ville, d’un groupe qui se nomme bastion social. Où organisateurs et police étaient d’accord sur le nombre de participant(e)s, entre 800 et 1000 personnes, par ces temps de misère une fois n’est pas coutume, mais cela nous pose questions ?

Qui est ce groupe, petite visite sur leur site, où nous pouvons lire "Autonomie - Identité - Justice sociale", puis "Le bastion social c’est quoi ? Nous avons décidé de réquisitionner un bâtiment public abritant d’anciens logements inoccupés depuis des années afin d’offrir un toit aux nôtres. Nous proclamons par cet acte hautement symbolique le lancement du bastion social à Lyon, mouvement politique, social et enraciné....". Par ces lectures, entre définitions et présentation, nous pouvons appréhender la ligue politique de ce groupe. Certain(e)s en conclurons que se sont des français(e)s courageu(ses)x et d’autres que se sont des "fascistes". Nous pouvons en déduire que se sont pour le moins une des faces de l’extrême droite française.

Regardons de plus près ce que tout cela devrait nous inspirer. Tout d’abord, que le premier groupe se soit implanté à Lyon, cité du ministre de l’intérieur, qui pendant des années c’est fait la main sur le maintien de l’ordre "républicain" dans la cité lyonnaise, antichambre de ce que sera sa politique de répression nationale dans la macronie "démocratique". Rappelons-nous qu’il fût adhérent au parti socialiste, vous savez ceusses qui agglomérèrent lois anti-terroristes et lois antisociales, ces mêmes lois qui servent aujourd’hui comme hier contre les mouvements sociaux. Et puis nous avons lors de la manifestation du 12 juillet à Clermont-Ferrand, l’autre face de la même médaille de cette sociale démocratie en la personne du maire de Clermont-Ferrand qui adhéra en son temps à la droititude vallsienne/hollandiste, de leurs visions capitalistes de la société française.

Alors, ne nous trompons pas de bataille. Ceusses qui ont permis en leur temps que prolifère dans les rangs de la police et de la gendarmerie, voir de l’armée, un vote d’extrême droite à hauteur de 50 %, viennent faire des ronds de jambe de vierges effarouchées contre l’ouverture d’un local de "fascistes". Alors que leurs politiques permettent que des milliers d’humains se noient en méditerranée, meurt dans les déserts ou dans les geôles libyennes, ou qu’ils soient bombardés par des armes fabriquées en France, ou bien enfermés dans des centre de rétentions par dizaines de milliers. Que la paupérisations de la société française est en marche. Que la répression généralisée est en marche. Que la police et la gendarmerie, tuent dans les quartiers populaires, les campagnes, mutiles dans les ZAD, les lieux de contestations et autres lieux de manifestations sociales, avec encore de armes fabriquées en France. Que le nouveau nom donné aux collectifs de contestations sociales est "association de malfaiteurs". Alors, oui ne nous trompons pas de bataille !

Durant l’élection présidentielle de 2017, le front républicain n’a pas fait recette contre l’extrême droite, du moins selon leurs espérances. Alors ils/elles pointent du doigt ce groupuscule et comme nous nous arrêtons au doigt, nous ne voyons pas que le vers est dans le fruit de cette "république démocratique macroniste et consorts", avec l’aide des corps intermédiaires qui n’existent que par leurs contraires. Le rassemblement républicain contre l’extrême droite ou le fascisme est un leurre, car s’est oublier que nos intérêts ne sont pas communs. Face au front républicain préférons la solidarité de classe. Et n’oublions pas que l’extrême droite est une des faces du capitalisme. Car l’histoire nous montre que dans chaque pays où il a sévit, le biseness capitaliste a vécu sans contrainte et sur une régression sociale effarante. Ce qui fait dire à certain(e)s que la macronie n’a pas besoin de l’extrême droite pour infliger une régression sociale effarante. Avec le renforcement de l’autoritarisme d’Etat, de la surveillance généralisée, de la répression tout azimut, de la main mise sur tous les aspects de nos vies. Pourquoi crier aux loups, alors qu’ils sont dans la bergerie. (Mille excuses aux loups, mais c’est un dicton populaire).

Oublions le front républicain !

Contre le fascisme, solidarité de classe !
Contre le fascisme, défense populaire !
Contre le fascisme, auto-organisation !
Contre le fascisme, sortons du capitalisme !

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