Forêts : Des fêtes païennes pour faire passer la Hache et le billot ?!

Tout droit sortie du rapport n° 17050 du CGAAER (Conseil Général de l’Alimentation de l’Agriculture et des Espaces Ruraux) intitulé : Plan de communication pour le secteur de la forêt et du bois.

Ce rapport a été commandé par le ministère de l’agriculture et de l’alimentation au CGAAER, celui-ci a rendu ses conclusions en novembre 2017 et vaux son pesant de cacahuètes. Pour venir en aide à la campagne de communication de l’interprofession nationale France Bois Forêt (FBF), campagne sur trois ans (2017/2019) d’un montant de 10 millions d’euros, orientée vers la profession, les décideurs et autres chefs de projets, commerçants et industriels.

Le CGAAER vient à la rescousse de nos professionnels du bois, car selon lui, le FBF aurait oublié de prendre en compte "l’acceptabilité sociétale des coupes d’arbres et des travaux forestiers". Le rapport met en lumière qu’il existe des ONG hostiles et très actives sur les réseaux sociaux et l’écho impitoyable des mêmes réseaux dans les médias est à redouter. (Là c’est Dallas et pour ce qui est des OGN hostiles, il serait bon que le rapport cite des noms, car pour le cas de la forêt aucune nous vient à l’esprit). Mais, le rapport s’inquiète aussi du nouveau contexte fondé sur la découverte d’une sensibilité des végétaux, en particulier de arbres avec l’édition de références scientifiques, sur "l’intelligence des arbres" et autre communication racinaire.

L’imagination au pouvoir, inscrit sur les murs en mai 1968, ferait-elle des émules ? Vous allez en avoir une idée avec les propositions qui apparaissent dans le rapport :

– Questionnaire pour déterminer l’acceptabilité sociale.

– Campagne sur les réseaux sociaux.

– Collaboration avec un maximum d’ONG compréhensibles.

– Etat de la science et analyse anthropologique en ce qui concerne la sensibilité des arbres et l’exploitation forestière.

– Campagne style "La forêt s’invite à l’école", (donc après l’armée, la police et la justice, c’est le tour de la forêt).

– Application des techniques de l’économie comportementale. (Disciplines visant à modifier les comportements humains, plus connue sous le nom de lavage de cerveaux).

– Et cerise sur le gâteau, l’idée de réhabiliter le recours à des rites symboliques avant l’abattage des arbres. (C’est les défenseurs de GAÏA qui vont être content).

– Le nom de la campagne de communication de FBF est "Pour moi, c’est le bois".

Bon, nous voyons qu’il y a des idées, mais pour l’imagination ils doivent encore travailler. Par contre ce qui apparaît dans ce rapport, est la frayeur de la contestation, tous les moyens sont bons pour faire passer la hache et le billot et si toutefois, il restait des contestataires, il sera toujours possible d’envisager l’envoi de la soldatesque contre c’est pelus et autres ONG hostiles.