SÉCURITÉ NUCLÉAIRE : LE GRAND MENSONGE

Hier soir sur ARTE, un reportage sur les possibilités d’une attaque terroriste sur et dans les centrales nucléaires. Un film d’une durée de 1h 44mn, qui aborde les points faibles des centrales nucléaires, du transports des déchets nucléaires et des réponses qui devraient être apportées à ces risques supposés ou réels. Tout ceci avec l’aimable participation des "activistes" de Greenpeace. Nous apprenons que la transparence n’est pas de mise chez les nucléocrates "secret défense", que les EPR (Réacteur Pressurisé Européen) sont la réponse aux craches d’avions de ligne sur les parties sensibles des centrales, que des gendarmes formés par le GIGN protègent les sites nucléaires, etc. A la fin du reportage, une timide allusion sur, c’est à la société de prendre la décision de la poursuite ou non de la production d’électricité par les centrales nucléaires.

Mais de qui se moque-t-on, la question n’est pas de savoir comment parer à une attaque terroriste, mais bien du bien fondé du nucléaire civil ou/et militaire. La société qui engendre cette technologie est fondé sur l’opacité des décisions et l’autoritarisme qui l’accompagne, la répression des premières luttes anti-nucléaire en sont le témoignage et plus récemment la lutte à Bure contre l’enfouissement des déchets radioactifs de haute activité. Ce genre de reportage sous couvert de l’information est un plaidoyer pour le nucléaire par le renforcement à apporter à la sécurité des sites. Alors que les accidents majeurs se sont déjà produits et non pas des "catastrophes" comme les médias le colportent. Voir le lien ci-dessous :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27accidents_nucl%C3%A9aires "Wikipédia"

Et ce ne sont que quelques uns d’entre eux. Derniers en date, après la "découverte" de défauts dans des générateurs de vapeur, après la cuve et le couvercle défectueux de l’EPR, nous voici avec des barres de "combustibles" d’être défectueuses voir lien ci-dessous :

http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php "CAS"

Dnc la question n’est pas de savoir si le renforcement de la sécurité des centrales obsolètes ou la construction d’EPR avec un "combustible" encore plus dévastateur est d’actualité, mais bien à quel moment nous allons prendre conscience, que pour faire bouillir de l’eau nous n’avons pas besoin de centrales nucléaires, que la société dont nous avons besoin et l’exact opposée à celle des nucléocrates. Nous avons besoin d’une société libre et égalitaire et non pas d’une société autoritaire et inégalité.