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Le lithium créature du capitalocène !

jeudi 4 janvier 2024, par Moa pour Stop mines 03

Suite à l’annonce en fin d’année 2022 de l’ouverture d’une mine souterraine pour l’extraction de lithium sur la commune d’Echassières 03. Un collectif de riverains et d’ailleurs se sont réunis pour créer l’association Stop mines 03, Ni Ici, Ni Ailleurs. Le but étant de s’informer et d’informer sur les conséquences de l’extrativisme sur notre environnement. Le NINA mettant en évidence ce que nous ne voulons pas chez nous, nous ne le voulons pas ailleurs.

Deux procédés envisagés en métropole pour extraire le lithium :

1 - Extraction de saumure géothermale :

Les PER (Permis Exclusifs de Recherches) en géothermie profonde se multiplient en Auvergne (Voir la carte). Selon le nouveau code minier, a été ajouté au PER la possibilité du dépôt d’un seul dossier de titre minier et d’autorisation environnementale comprendre ICPE (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement), dans le cas où sur le site de la mine une telle installation est nécessaire. De plus, il autorise au titre de recherches ou d’exploitations de gîtes géothermiques et de substance de mine contenues dans les fluides colporteurs de ces gîtes, autrement dit selon l’ordonnance du 13 avril 2022 : « Cette disposition doit notamment faciliter l’instruction des projets de valorisation des eaux géothermales par extraction des sels de lithium, substance nécessaire au développement de la mobilité électrique. » Alors qu’avant cette modification, les PER ne pouvaient utiliser ces eaux très chaudes que pour le chauffage et/ou la fabrication de l’électricité. Autre changement le seuil de 150 °Celsius pour la fabrication de l’électricité est remplacé par 20 MW de puissance primaire, ce qui ouvre la voie à une exploitation plus étendue des gisements géothermaux.

Il n’y a pas que le massif central qui est sur la sellette, l’Alsace a déjà sur son territoire plusieurs centrales géothermiques fournissant chauffage et électricité. Avec le nouveau code minier donnant la possibilité de projet conjoint chauffage/électricité/lithium, au moins 3 projets sont en cours d’être déposés en Alsace et autant en Allemagne. Le groupe ERMET (1) et IFPEN (Institut Français du Pétrole Energies Nouvelles) sont à l’origine du projet EuGeLi (European Geothermal Lithium Brine) qui en laboratoire a produit les premiers kilogrammes de carbonate de lithium issus des eaux géothermales du bassin Rhénan.

L’entreprise Fonroche géothermie spécialiste des forages profonds (jusqu’à - 5000 m), a pratiqué des explorations en Alsace, mais aussi en Ardèche, en Drôme, dans l’Allier, le Puy de Dôme, le Cantal, les Pyrénées-Atlantiques, le Gard, les Bouches du Rhône, coïncidence ou pas des séismes de 3.1 (Strasbourg), 3.7 (Riom), 3.8 (Pau) et jusqu’à 5.4 (Montélimar) sur l’échelle de Richter se sont produits. Ils pourraient être dus à la technologie utilisée, la fracturation des roches par injection sous hautes pressions d’eau mélangé à des matières chimiques.

2- Extraction de minerais :

EMILI jolie, pas vraiment, EMILI (Exploitation de MIca Lithinifère par Imerys) c’est le nom donné au projet de mine de lithium prévu, en carrière souterraine, sur la commune d’Echassières (Allier 03), par le groupe IMERIS qui exploite depuis plusieurs années, sur une emprise de 33 hectares (qui s’est récemment agrandi de 10 ha portant son emprise à 43 ha), une mine à ciel ouvert pour l’extraction de Kaolin, entre 20 000 t et 30 000 t à l’année, pour un effectif de 20 salariés. L’exploitation de la mine souterraine sera gérée par IRMA (Initiative for Responsible Mining Assurance), non cela ne fait pas partie de la cristal vision, mais est un standard international en cours de création visant à réduire de moitié les rejets toxiques et minimiser la consommation de l’eau, c’est du moins ce qu’assure IMERIS dans sa communication et pour faire baver le chaland, la création de 1000 emplois directs ou indirects. (Voir paragraphe « Focus sur la mine souterraine »).

D’autres projets sont prévus dans le massif central et à l’ouest du massif de Millevaches. Les massifs armoricains « Tréguennec » et bien d’autres endroits encore.

Extrait du rapport du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) :

« Tous les résultats de cette étude sont désormais diffusés sur le site MineralInfo pour faciliter leur utilisation. L’analyse et l’évaluation du potentiel par la méthode de prédictivité Cell-Based Association montre que celui-ci est élevé. Le Massif central apparait clairement comme le domaine le plus prospectif pour l’exploration minière, notamment ses parties ouest, nord, centre et est. Le sud du Massif Armoricain et les massifs varisques isolés de la Montagne Noire, des Maures-Tanneron et des Vosges et les massifs cristallins externes des Alpes apparaissent également très favorables.

En prospection tactique, les cibles recommandées sont l’évaluation du potentiel du dyke de Richemont et du granite de Montebras. En prospection stratégique, il est suggéré prioritairement des recherches de granites à métaux rares, dans les districts de Beauvoir, de Montebras, de Richemont et de Tréguennec et à la prospection de nouvelles zones, prioritairement, le triangle Montebras – massif de Montmarault – Beauvoir, le nord de la Margeride et le flanc ouest du massif de Millevaches ».

Focus sur la mine souterraine.

Le projet :

 Le 24 octobre 2022 était annoncé en grande pompe l’ouverture, pour 2027/2028, d’une mine de lithium à échassières 03, devant produire 34 000 t d’hydroxyde de lithium par an sur une période 25 ans. Equivalent à 700 000 batteries par an, pour les voitures électriques.

Alors que l’étude préliminaire du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) évalue le potentiel en lithium à 320 000 t en prenant comme base de calcul 0.5 % par tonne de minerai excavé. IMERIS après sa campagne de sondage sur une partie du site estime quant à lui, que le gisement serait plutôt de 1 000 000 t de lithium et entre 0,9 à 1 % par tonne de minerai extrait. Cela correspondant entre 111 et 100 millions de tonnes de minerai, quid des rebuts ?

Toujours selon IMERIS, l’exploitation souterraine se ferait entre 75 à 350 m de profondeur, une usine de concassage à proximité de la mine et une usine de raffinage dans un rayon de 100 km. Les engins de chantier utilisés seraient électriques (bonjour l’autonomie !), la première mouture sera transportée par canalisation vers la gare la plus proche pour un transfert par train vers l’usine de raffinage.

IMERIS estime que le coût d’extraction serait entre 7 et 9 €/kg hors investissement initial (estimé à 1 milliard €, dont une partie d’argent public), pour une vente à 70 €/kg selon les cours du marché de novembre 2022.

Le site de Beauvoir (mine de kaolin) fait partie d’un massif forestier de plus de 2 000 ha dont la forêt des colettes est intégrée (Hêtraie de renommée européenne) d’une superficie d’un peu moins de 800 ha et classée NATURA 2000.

Les emplois :

Lors de la réunion publique organisée par Imerys à Echassières en novembre 2022, un auditeur taquin provoqua ce dialogue :
« Vous savez très bien qu’il n’y aura qu’une dizaine d’emplois sur le site !
Non, nous en garantissons au moins 20 ou 30. »

Aujourd’hui, la multinationale suppose : « il devrait y avoir plus d’emplois directs créés que prévu : entre 300 et 350 postes au niveau d’Échassières, et entre 200 et 250 sur le site de conversion. »
Là encore, Imerys se garde bien de rentrer dans le détail : quels types d’emploi, pour quelle pérennité ?
Compte-t-elle l’ensemble des intérimaires sous-payés pour la phase de construction ? Vigiles, transporteurs, agents de TP qui retourneront au chômage aussi vite qu’ils ont été employés ?
Combien de postes durables seront créés et recrutés dans notre bassin d’emploi ?

Rappelons qu’Imerys emploie dans le monde 14000 personnes sur 140 sites, soit en moyenne à peine 80 travailleurs par site. Le temps où les mines de charbon étaient le principal employeur de la région est révolu. Une mine high-tech ultra mécanisée nécessite peu de main d’œuvre et surtout avec des qualifications très spécialisées ce qui ne correspond pas à notre bassin d’emploi local. Alan Parte, vice-président au projet lithium chez Imerys en convient déjà : « si nous ne trouvons pas les expertises nécessaires sur place, nous irons plus loin ».

Nous ne pouvons pas croire aux promesses d’Imerys qui se refuse à jouer cartes sur table et projette de ravager la région pour des décennies en faisant miroiter de très hypothétiques emplois locaux.

Une mine durable ?

Industriels et politiques en appellent à une nouvelle ère de l’extraction minière, « durable » et « responsable ». Ce qui est durable , c’est les pollutions et les problèmes sanitaires insolubles qu’elle provoque de par le monde. Ni les multinationales minières ni les Etats ne se sentent responsables , et refusent de gérer ces catastrophes car les coûts sont trop importants. Pour ne prendre qu’un exemple local, une étude de Géodéris (2) en 2013 mentionne la présence, au Mazet, sur la commune d’Echassières, de deux sites extrêmement pollués par une ancienne mine de tungstène. Ces dépôts, non confinés et situés à proximité d’habitations, présentent un potentiel de toxicité très élevé pour les populations, les eaux et les écosystèmes.

La pollution de ces sites est connue depuis les années 70, mais leur dangerosité reste invisibilisée. Aucune dépollution de notre territoire n’a été financée par l’ancien exploitant ou l’Etat.

En plus d’être très énergivore, la mine est le secteur industriel qui produit le plus de déchets au monde. Pour exploiter un gisement, il faut d’abord extraire de très importants volumes de roches qui en barrent l’accès, les « stériles ». Une fois arrivé au gisement, il faut broyer la roche en poudre fine (117 millions de tonnes sur le site d’Echassières pour 25 ans d’exploitation), la lessiver, la faire réagir avec des substances chimiques pour en extraire le lithium présent en très faible quantité (+/- 0,9%). Ces divers traitements produisent des déchets appelés « résidus ». Stériles et résidus contiennent souvent des métaux toxiques : tantale, thorium, nobélium, arsenic, plomb, cadmium, béryllium, plusieurs études officielles font état d’une concentration locale particulièrement importante en uranium et en thorium…
Imerys annonce réinjecter les stériles dans les excavations créées. Il est impossible que la totalité puisse l’être, et ce ne sera plus de la roche mais de la boue chargée en produits chimiques et en métaux lourds. L’eau de pluie va percoler à travers ces résidus et se charger en polluants au contact de la roche. Les eaux souterraines seront contaminées. Or ces eaux alimentent les nappes phréatiques, les sources et les cours d’eau.
À cette pollution s’ajoutera celle provoquée par les réactifs chimiques utilisés pour le raffinage du lithium. On sait que la plupart de ces réactifs sont hautement toxiques pour toute forme de vie.

Face à ces faits précisément documentés par des experts et des journalistes (3), les communicants d’Imerys se contentent de vagues propos lénifiants tel que « mine durable » qui ne peuvent masquer la réalité mortifère de l’exploitation minière.

De plus, l’excavation des sous-sols va provoquer l’affaissement de la nappe phréatique et donc l’assèchement de nos sources, de nos puits, la destruction de l’écosystème qui en dépend. (Voir schéma)

L’extraction des 34 000 t de lithium implique la consommation d’une quantité colossale d’eau.
Là encore, Imerys tente grossièrement de nous duper en annonçant dans la presse et sur son site une consommation annuelle de 1 million de m3.
Dans une première étape, 600 000 m3 seraient utilisés pour la concentration (séparation des minéraux en milieu aqueux) et le transport par canalisation de la mine vers un quai de chargement. L’eau serait utilisée en circuit fermé avec une déperdition de 15 et 20% (4). Or ces 600 000m3 correspondent uniquement à cette déperdition.

Dans une deuxième étape, le site d’Imerys affiche éhontément 400 000 m3 nécessaire à la conversion (séparation du lithium et du mica). Mais il s’agit de 400 000 m3 prélevés dans le milieu naturel auxquels s’ajoute 600,000 m3 d’eau de station d’épuration, actuellement restitués à ce même milieu naturel.
Ces apprentis sorciers admettent que les processus qu’ils souhaitent utiliser n’ont jamais été expérimentés à l’échelle industrielle et que dans cette phase de préfaisabilité toutes les données annoncées ont une validité à moins de 30 %.

Imerys annonce 1 million de m3 quand le secrétariat général à la planification écologique prédit 20 millions de m3 par an (5), soit la consommation moyenne de 400.000 personnes (pour rappel habitant Allier = 335 628 en 2020). De qui se moque-t-on ?!
De notre côté nous ne pouvons que constater l’accélération dramatique de l’assèchement de nos rivières. Notre territoire, comme beaucoup d’autres lieux en France, est en stress hydrique majeur. Au détriment de qui sera prélevée cette eau ? À l’heure des grandes sécheresses et des restrictions, qu’est ce qui nous garantit que l’accès à cette ressource vitale sera maintenu ?

Ni ici ni ailleurs !

Les activités extractrices d’Imerys partout dans le monde nous font douter de sa prétendue moralité. Pour ne citer que quelques exemples :

 En 2007 et 2014, les activités minières d’Imerys au Brésil provoquent une pollution endémique des eaux souterraines et de surface, privant les populations d’eau potable et des ressources de la pêche. Imerys a été condamné par la justice Brésilienne à des amendes pour pollution et à approvisionner les populations en eau et nourriture. La société n’en a pas pour autant mis fin à ses pratiques destructrices (6).
 En 2018, Imerys a été condamné par la justice américaine, pour avoir produit un talc commercialisé par le laboratoire Johnson & Johnson qui contenait de l’amiante (7).
 En 2018, Imerys est condamné par la justice de l’Etat du Québec à une amende de 12 500 dollars pour non-respect de la législation environnementale. (8)
 En 2018, le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc condamne Imerys à une amende de 10 000 euros pour déversement sauvage d’eau chargées de produits toxiques dans un cours d’eau. (9)

Et Imerys a le culot d’en appeler à la responsabilité : « La France est le pays où les normes en termes de responsabilité sociale et environnementale sont les plus strictes dans le monde. Le faire ici, dans l’Allier, ça garantit un lithium plus responsable, et plus traçable ». Même si le mythe d’une « mine propre » était fondé, quel cynisme de la part de ces multinationales extractivistes d’affirmer que certains endroits de la planète peuvent être ravagés écologiquement et socialement alors qu’elles prétendent pouvoir faire autrement !

L’extraction ici ne se substituera pas à la prédation minière en cours dans le monde mais s’y ajoutera.
Si nous souhaitons nous confronter à notre « dette environnementale » à l’égard du reste du monde, il est de notre responsabilité de dénoncer et d’empêcher les projets industriels des classes dirigeantes et des industriels, dont les besoins en métaux contribuent au déclenchement de cette ruée minière mondiale.

Voulons-nous encore du capitalocène ?

La crise du covid 19 nous a montré que l’arrêt de la production mondiale allait de pair avec l’arrêt de la pollution atmosphérique, que ce soit le CO², la vapeur d’eau ou bien le méthane, gaz qui procèdent au réchauffement climatique. Prétendre que verdir la production capitaliste serait la solution, est dans le meilleur des cas une anomalie et dans le pis une forfaiture. Jamais un pompier pyromane n’arrête de lui-même, outre le plaisir qu’il en tire, c’est la prime d’intervention qui le guide. Tout comme le capitaliste tire de la misère du monde, ses profits.

Lors des manifestations « climat », le slogan redondant « changeons le système, pas le climat », nous semble peu précis. Lorsque nous voulons changer quelques choses, il est impératif de définir ce que nous entendons par changer « le système ». Dans les différents rapports du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) il est écrit que le réchauffement climatique est dû aux activités humaines, mais là encore ils manquent de précisions. Est-ce tous les humains qui y contribuent ? La réponse est non ! Selon les classes sociales et le lieu d’habitation sur la planète, la responsabilité n’est pas la même. Le réchauffement climatique n’est pas dû aux activités humaines puisque celles-ci existent depuis la nuit des temps, mais à l’exploitation de la force de travail et des ressources de toutes natures par la bourgeoisie détentrice du capital et des moyens de production dont le seul objectif est l’augmentation sans fin de leurs profits. Qui a pour nom le capitalisme.

Ce sont ces mêmes capitalistes qui nous expliquent, comme en 1973 que pour sortir du tout pétrole nous devions choisir le tout électrique, option les centrales atomiques, qui d’une pierre deux coups, impliquaient une société centralisée avec un renforcement de l’Etat policier, mais aussi la fabrication du plutonium nécessaire à la bombe atomique. Aujourd’hui, ce serait la voiture électrique la meilleure solution contre le réchauffement climatique, ils nous prennent vraiment pour des teubés ! La fabrication d’une voiture électrique est plus émettrice de CO² que lors de la fabrication d’une voiture thermique, celle-ci polluant pour l’essentiel lors de son fonctionnement, il faudra attendre les 100 000 km (selon les modèles) au compteur pour que la voiture électrique arrive au qualitatif de véhicule « écologique » (10). Mais n’oublions pas que, que ce soit la voiture électrique ou la thermique, elles émettent autant de particules fines lors des freinages avec l’usure des pneus et/ou des routes. Et rebelote, relance des centrales vertement atomiques, mais en plus la prolifération des éoliennes et du photovoltaïque avec une pincée de bio charbon, de biogaz, bio pétrole, bon tout cela pour dire que nous ne sommes pas sortis du merdier mortifère capitaliste.

Mais revenons à ce qui est bio pour le climat, toutes ces technologies nous mènent à un extractivisme décomplexé, après l’avoir externalisé vers les pays du « tiers-monde », il fait son retour dans nos contrées. La fuite en avant pour l’adaptation au changement climatique, au lieu de modérer les ardeurs capitalistes, ne font qu’augmenter les sources du réchauffement et l’instabilité de nos sociétés.

Les guerres impérialistes, qu’elles soient économiques ou militaires, partout dans le monde n’ont qu’un seul but, l’accaparement des matières premières et énergétiques nécessaires à l’accumulation du capital. La bourgeoisie et ses suppôts vendent à qui veut l’entendre que ces guerres sont faites pour défendre nos « valeurs démocratiques ». Le patriarcat sévit sur l’ensemble de la planète, avec comme corollaire l’assujettissement d’une moitié du genre humain vis-à-vis de l’autre moitié. Comme noté plus haut au sujet du « système », nous devons nommer ce qui entrave nos indépendances. La soumission et l’exploitation se retrouvent à la fois dans le capitalisme et le patriarcat, ce qui empêche l’avènement d’une véritable société libre et égalitaire. C’est ce postulat que nous devons avoir en tête lorsque collectivement nous nous opposons aux méfaits du capitalisme.

Et pour le lithium source de cet article que faisons-nous, comme nous venons de le voir, son exploitation projetée ne vient pas de nulle part, mais fait partie d’une conception de société que nous ne voulons plus. Cette opposition locale doit se fédérer avec les collectifs créés ou à venir. Comme disait l’autre « tout seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin ».

Contact et adhésion : contactstopmines03@gmail.com
[https://www.facebook.com/stopmine03]

1 - Groupe détenu par la Famille Duval (originaire d’Auvergne) avec + 37 % et l’Etat français à + 28 %. (Voir fr.wikipedia.org/wiki/Eramet).
2 - Géodiris : bureau d’expertise financé par le ministère de la Transition écologique. https://reporterre.net/IMG/pdf/monographie_sur_la_re_gion_auvergne.pdf
3 - Notamment : https://www.systext.org/, https://reporterre.net/
4 - https://emili.imerys.com/actualites/projet-emili-une-gestion-raisonnee-de-leau-de-la-concentration-des-minerais-leur
5 - https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-lundi-21-aout-2023-5584774
6 - https://multinationales.org/fr/enquetes/les-industries-extractives-et-l-eau/une-entreprise-miniere-francaise-accusee-de-semer-la-desolation-en-amazonie)
7 - https://www.capital.fr/entreprises-marches/amiante-johnson-johnson-et-imerys-doivent-verser-au-total-117-millions-de-dollars-aux-usa-1282592
8 - https://infodelalievre.ca/actualites/2018/08/08/imerys-graphite-carbon-canada-inc-se-fait-rappeler-a-lordre/
9 - https://www.ouest-france.fr/bretagne/glomel-22110/imerys-face-aux-protecteurs-de-la-nature-5530765
10 - https://reporterre.net/Non-la-voiture-electrique-n-est-pas-ecologique

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