NON L’ÉTAT N’EST PAS UN SERVICE PUBLIC, MAIS AU SERVICE DU CAPITAL !

Comme nous avons pu le constater lors de la pandémie, l’État, représenté par le gouvernement, a pris des mesures pour sauvegarder l’économie nationale. Même si certaines mesures peuvent faire penser au retour d’un État social, le but est tout autre.

Alors que la société capitaliste défend la loi du plus fort, le plus faible devant disparaître. Nous assistons à une remise en cause de ce principe, avec l’adoption, comme présupposer, mainte fois utilisée par les détenteurs du capital, à savoir « privatisation des profits et socialisation des pertes ».

Des milliards comme s’il en pleuvait, mais pas pour tout le monde ! Cette manne va alimenter un retour au monde d’avant, mais en pire. Le formatage des esprits pour l’acceptation des licenciements annoncés, fait parti de la stratégie du gouvernement pour organiser la restructuration du capitalisme, sous couvert de la pandémie.

La lutte entre capital et travail, va se renforcer dans les mois qui arrivent. Les lois promulguées les années passées vont trouver toutes leurs consistances. Augmentation de la journée de travail, baisse des salaires, suppression des RTT, congés payés à la volonté unilatérale de l’employeur, baisse des pensions de retraite, des indemnités chômage, des minima sociaux, augmentation des prix, etc.

Rien de nouveau sous le soleil de l’ère capitaliste. La pauvreté de notre riposte face à l’offensive qui s’annonce, nous place dans une perspective de défaite programmée. Notre structuration mentale nous interdit de penser autrement qu’à l’intérieur du cercle dans lequel nous maintien notre éducation.

Les luttes passées ont permis de mettre en lumière que notre façon de lutter était une des causes de nos défaites. Les journées de grèves et de manifestations à répétitions sans but et sans lendemain autre que celle d’une revendication défensive, nous limite dans nos perspectives de victoire.

Sortons des sentiers battus d’un contrat social qui nous maintien dans une situation de dépendance face aux autorités de toutes sortes et en premier celles du capital. Comme nous avons pu le constater, la société repose sur les exploités et non sur les exploiteurs, des métiers mal payés ont maintenu la société à flot. L’inutilité de la hiérarchie capitaliste est apparue aux yeux de beaucoup comme inefficace face à la pandémie.

Oui, nous avons besoins de nous nourrir, de nous loger, de nous habiller, de nous cultiver en deux mots VIVRE DÉCEMMENT ! Mais pas à n’importe quel prix, surtout pas celui de l’exploitation de notre travail par une minorité de parasite détentrice des moyens de production et/ou du capital.

Face aux licenciements annoncés, licencions les exploiteurs !
Construisons une société libertaire, égalitaire et solidaire !