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Nous apprenons que le 5 février 2019 sera le jour de la grande grève générale. Cet appel émane de la CGT, alors que pour l’Allier une intersyndicale avait déposé auprès de la préfète, le 19 décembre 2018 un préavis de grève commençant le 1er janvier 2019 et sans date de fin ?!

Comme pour les lois "travail", l’appel à une grève générale un mardi ou un jeudi par mois ou pire contre la restructuration de la SNCF d’une grève saut moutons, ces stratégies ont montré leurs limites. Car depuis des années se fut défaite sur défaite.

Mais nous avons une autre analyse sur la stratégie défendue par les confédérations syndicales, nous considérons que seul compte pour elles, leurs maintiens en temps que corps intermédiaires et pour leurs auto-préservations. Mais cela s’applique aussi à l’ensemble des partis politiques, ONG, associations caritatives et autres défenseurs de l’environnement. Effectivement la seule question à se poser est veulent-ils vraiment changer cette société policière, mortifère et inégalitaire ?

Alors que cela fait presque 3 mois que les gilets jaunes s’auto-organisent et se font massacrés par la violence d’Etat dans un silence assourdissant, nous entendons des appels du pieds des confédérations syndicales dites de "lutte", pour aider à la structuration du mouvement. Mais de quelle structuration parlent-elles, la leur, celle qui nous a mené dans le mur face à la restructuration du capitalisme ?

Bon, voilà ce que nous pensons, seules des assemblées populaires seront à mêmes d’organiser la société, qu’elles soient sur les ronds point, les cités, les quartiers, les communes ou dans les entreprises, mais devront restées auto-organisées, sans chef, sans portes parole, avec des délégations sous mandats impératifs.

Moulins le 03 février 2019