DES OUFS A L’ASSEMBLEE !

L’impressionnante résistance à l’assemblée nationale des député(e)s "insoumis" et des autres ?

Sans dents et gens qui ne sont rien, prenez garde, car nous allons nous faire baiser ! Oui ! Nous savons l’expression est un rien outrancier, mais elle est comprise par le plus grand nombre, vous savez les non experts, les incultes en un mot, nous, cette forme hétérogène qui peuple nos territoires.

Mais, revenons à ces ouf qui sont à l’assemblée. Dans un premier temps, la fronde a porté sur l’opposition frontale avec les institutions, à savoir le refus du port de la cravate, voir pour les plus audacieux du costume, mais vue la gravité de cette décision, ils ont tranché en ne mettant que la veste, serait-ils venus sans pantalon ? Non, mais en dépareillé. La fronde s’est poursuivie par le refus de participer au congrès versaillais, vous savez la réunion des député(e)s et des sénateurs (trices), en un mot le congrès. Préférant la place de la république à Paris, alors que des bastilles restent à prendre, mais passons, c’est l’intention qui compte. Et puis, ces derniers jours, ils sont venus avec des paniers repas pour une valeur de 5 euros, mais où vont-ils s’arrêter !

Dans un autre temps, les syndicats représentatifs, vont aux causeries présidentielles, faire entendre leurs voies, voir pour les plus combatifs, leurs revendications, car ils en ont ? Et oui braves gens, alors que des décennies de luttes révolutionnaires, dans un premier temps, suivies par des luttes réformistes, ont façonné notre paysage social, les confédérations syndicales, loin de l’intersyndicale, acceptent d’aller individuellement aux causeries des salons parisiens, à croire qu’ils ne connaissent pas le super site de la bibliothèque H.T. et qu’ils n’ont pas lu (voir lien ci-dessous), enfin passons encore une fois. A vouloir, à tout crin défendre Sa petite chapelle, euh non ! Pardon Sa confédération, comme nous vous le disions au début, nous allons nous faire baiser !

Alors que les hostilités sourdes à l’horizon, que l’intersyndicale à montrer ses limites à de multiples reprises, que la case élection est un frein à l’organisation d’une réelle réflexion sur notre devenir, alors que cinq républiques n’ont pas suffit à certain(e)s, en réclament une sixième. La question que nous posons est de quelle production avons-nous besoin, pour qui, pour quoi et comment pouvons-nous nous auto-organiser pour qu’enfin tou(te)s, est une place dans cette société ? Et venez pas nous dire, quand tant que gens de rien, nous devons en passer par des experts de toutes sortent, alors nous sommes ceux/celles qui faisons fonctionné(e)s cette société, car cette bourgeoisie capitaliste secondée par cette cohorte de costard/ cravate ne sont rien sans les sans dents. La guerre sociale que nous prépare les macronien(ne)s, ces technicien(ne)s de la politique prônant l’individualisation et du chacun pour soi, verra notre défaite ou bien alors la reprise du collectif, par l’alliance libre d’individu(e)s, pour le bien de tou(te)s.